Les maladies sexuellement transmissibles sont assez courantes et un individu peut avoir une infection. Il est donc important de se faire dépister lorsqu’on a des doutes pour se traiter et ne pas contaminer son ou ses partenaires. Quand faut-il faire un test de dépistage des IST (maladies sexuellement transmissibles, anciennement appelées MST) ? Où dois-je aller ?

Quel est le but du dépistage des MST ?

L‘objectif du dépistage des MST est de trouver des maladies sexuellement transmissibles (MST), également appelées IST (infections sexuellement transmissibles). Parmi la dizaine d’IST existantes, certaines produisent des symptômes, d’autres non. Il est donc essentiel de les détecter afin de les soigner et dans certains cas, d’éviter des conséquences graves. Le dépistage des IST consiste à vérifier la présence d’une variété de maladies sexuellement transmissibles (MST), il s’agit de maladies causées par des virus, des bactéries ou des parasites qui peuvent être transmis lors d’une activité sexuelle, avec ou sans pénétration. Mais quand se faire dépister ?

Quand dois-je me faire dépister et comment dois-je le faire ?

Les IST sont très contagieuses. Il n’y a pas toujours d’indicateurs évidents et vous ne devez pas attendre de ressentir des symptômes pour agir. Il est important de se faire dépister pour déterminer si vous avez ou non une maladie sexuelle. Si nécessaire, votre médecin généraliste ou votre gynécologue peut vous conseiller et vous prescrire un test IST. Il y a des moments où le dépistage est suggéré ou même exigé (par exemple, si vous êtes à risque, à la suite de rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire, dépistage de la syphilis en début de grossesse, etc.).

Si vous vous demandez si vous avez vraiment été contaminé à la suite d’un scénario potentiellement dangereux, consultez votre médecin ou prenez rendez-vous dans un centre de dépistage. Différents types d’examens peuvent être pratiqués pour le diagnostic et le dépistage, en fonction de l’IST en question :

  • Examen génital dans un cadre thérapeutique.
  • Un prélèvement local ou une analyse de culture de l’urine.
  • Une prise de sang.

L’examen de dépistage varie selon le type d’infection sexuellement transmissible (IST) recherchée. Il peut s’agir d’une culture vaginale ou d’un prélèvement local, d’une prise de sang ou d’une évaluation clinique. Par exemple, on prélève du sang pour tester l’hépatite B ou C, le VIH ou la syphilis. Le test peut être effectué à n’importe quel moment de la journée et ne nécessite pas de jeûne. Un médecin examine les lésions pour voir si elles sont dues à l’herpès génital. Un échantillon peut être prélevé pour confirmer le diagnostic, si l’aspect des lésions est mis en doute.

L’analyse des urines est le moyen le plus courant de diagnostiquer les chlamydiae et la gonorrhée, mais il existe d’autres méthodes, comme l’écouvillonnage vaginal ou urétral masculin (méat urétral). Chez la femme, l’écouvillonnage vaginal permet de diagnostiquer la trichomonase. Le premier liquide produit au niveau du méat le matin ou l’urine du premier jet est prélevé chez l’homme (goutte urétrale). Enfin, un écouvillonnage génital peut permettre d’identifier le papillomavirus (qui est lié aux verrues génitales et à certaines tumeurs malignes).

Où peut-on se faire dépister pour les IST ou les MST ?

Le dépistage des IST peut être effectué dans des centres de dépistage (voir la liste des CeGIDD ci-dessous), des centres de gestion de l’éducation parentale ou des laboratoires privés ou gouvernementaux. Une ordonnance est nécessaire pour effectuer un test de laboratoire. Par conséquent, vous devez demander un avis médical. Sur ZAVA, vous pouvez également obtenir une ordonnance pour effectuer des tests de dépistage de la chlamydia, de la gonorrhée, de la trichomonase, de la maladie à Mycoplasma genitalium, de la syphilis, des hépatites B et C et du VIH.

Dans certains centres de dépistage ou associations, un test de diagnostic rapide (TROD) peut être réalisé gratuitement pour dépister le virus du SIDA ainsi que les hépatites B et C. Les personnes en situation de précarité peuvent également être examinées dans le cadre du programme des Permanences d’Accès aux Soins de Santé (PASS). Il existe d’autres tests d’auto-prélèvement du VIH, ils sont disponibles dans les pharmacies. Si votre test est positif, vous devrez consulter un médecin pour faire traiter l’IST. Enfin, pour prévenir les IST, le préservatif reste le moyen de prévention le plus efficace.