Vous êtes du genre tête en l’air et il vous arrive d’ailleurs souvent d’oublier de prendre votre pilule. Si tel est votre cas, l’implant contraceptif pourrait être une bonne solution pour vous. Cette contraception est très efficace et très peu coûteuse et peut vous protéger jusqu’à une durée de trois ans.

Qu’est-ce que l’implant contraceptif ?

L’implant contraceptif fait partie des méthodes de contraception hormonales qui consiste en un petit bâtonnet en plastique, composé d’une longueur d’environ 4 cm ainsi que d’un diamètre d’environ 2 mm.

Généralement placé sous la peau des bras, l’implant est composé d’un progestatif appelé étonogestrel qui est en fait une hormone féminine qui va être directement propagée dans le sang et qui va agir de manière à bloquer votre ovulation grâce à son effet épaississant de la glaire cervicale, empêchant ainsi les spermatozoïdes de passer.

Si l’implant contraceptif est recommandé aux femmes qui ne peuvent prendre des contraceptifs comportant des œstrogènes comme la pilule, il est en revanche contre-indiqué pour les femmes souffrant d’une phlébite, d’une embolie pulmonaire, d’une tumeur, de problèmes de foie ou d’autres soucis de santé.

Pose et efficacité

Une fois posé, vous pouvez être tranquille, car grâce à l’implant, vous n’aurez plus besoin d’alerte pour vous rappeler que vous devez prendre votre pilule. L’implant contraceptif est efficace à 99,95 %, et ce, dès 24 heures après sa mise en place. Ce contraceptif vous protège durant une durée de 3 ans, toutefois, si vous présentez quelques problèmes de surpoids, vous devez changer d’implant chaque 2 ans.

Une fois placé, l’implant ne nécessite pas de contrôle particulier, sauf durant les trois premiers mois après la pose afin de vérifier qu’il est toujours bien mis en place et qu’il ne s’est pas perdu dans votre corps.

Néanmoins, ce contraceptif doit absolument vous être prescrit par votre gynécologue qui vous donnera sans doute quelques examens, comme des bilans sanguins, avant de pouvoir vous recommander ce contraceptif.

Étant donné qu’il est efficace 24 heures seulement après sa pose, il est recommandé, durant les premières semaines qui suivent la pose, d’utiliser un préservatif en complément à votre implant.

Étant très souple, l’implant se place très facilement. Toutefois, la pose de ce contraceptif doit obligatoirement se faire par un professionnel de la santé, comme votre gynécologue, votre médecin traitant ou bien par une sage-femme. La pose d’un implant peut être un peu douloureuse, c’est pourquoi, elle est faite sous anesthésie locale.

Votre médecin commencera donc par vous appliquer une crème anesthésiante sur votre bras ou bien un patch, selon votre convenance et vous demandera par la suite de bien tendre votre bras vers l’extérieur et de plier légèrement le coude afin de lui faciliter au mieux l’insertion. Bien sûr, pour éviter tout risque qu’il ne bouge, il est préférable de placer votre implant sur le bras que vous n’utilisez pas beaucoup, si vous être droitière, placez le sur votre bras gauche et inversement. La pose et le retrait de votre implant ne vous prendront que quelques minutes, de plus, cette contraception convient parfaitement aux femmes qui désirent allaiter leur enfant.

Les avantages et les inconvénients de l’implant

S’il a l’avantage d’être invisible, indolore et de rester toujours aussi efficace, même en cas de vomissements, l’implant contraceptif présente toutefois quelques inconvénients, car il entraîne souvent :

  • Une irrégularité du cycle menstruel ;
  • Une prise de poids ;
  • De l’acné ;
  • Des douleurs à la poitrine ;
  • Des maux de tête ;
  • Une hypersensibilité ;
  • Une baisse ou une hausse de votre libido.

Ces effets secondaires sont les plus fréquents, il faut néanmoins garder en tête que chaque femme est différente et que chacune réagit différemment face à sa contraception. D’autre part, si vous êtes amené à prendre certains médicaments, n’oubliez surtout pas de prévenir votre médecin, car en cas d’interaction avec certains traitements, l’efficacité de votre implant peut être considérablement réduite.

Par ailleurs, si ce contraceptif vous empêche de tomber enceinte, il ne vous empêchera cependant pas de choper une IST. Notez bien aussi qu’à long terme, il se pourrait que vous remarquiez une petite cicatrice sur votre bras.

Enfin, sachez que l’implant contraceptif peut vous être remboursé à 65 % par votre assurance maladie et est totalement gratuit pour les jeunes femmes encore mineures qui peuvent se rapprocher du CPEF pour prétendre à cette contraception.