Les douleurs du bas du ventre sont des maux aussi appelés douleurs pelviennes, c’est-à-dire, la partie basse de la ceinture abdominale, entre les os du pelvis. Elles ne concernent pas les maux liés à la partie externe de l’appareil génital (vulve). Un grand nombre de femmes subissent des maux pelviens.

Ces douleurs sont jugées chroniques si elles persistent durant plus de 4 à 6 mois. De telles douleurs sont susceptibles de se manifester pendant la ménopause et elles peuvent provenir de causes différentes. Dans cet article, nous verrons quelques unes des pathologies liées aux douleurs du bas-ventre chez la femme ménopausée et comment les traiter.

Tout savoir sur la ménopause

La ménopause est un phénomène physiologique qui se traduit par la disparition définitive des menstruations. Les médecins estiment que la ménopause se confirme si la femme n’a pas eu de menstruations pendant 12 mois.
La ménopause dite naturelle fait suite à la cessation permanente du fonctionnement des ovaires, aussi bien au niveau de la sécrétion d’hormones que de l’ovulation, d’où l’incapacité totale à tomber enceinte.

Quelles sont les causes des douleurs du bas-ventre chez une femme ménopausée ?

Dans le cas des femmes ménopausées, les principales causes des maux pelviens pourraient différer, du fait que certaines pathologies responsables des douleurs pelviennes sont plus fréquentes en vieillissant, surtout après la ménopause.

Bien entendu, les maladies en rapport avec les menstruations ne constituent plus une source possible. Parmi les affections fréquentes observées chez les femmes ménopausées, citons les suivantes :

  • Problèmes vésicaux, dont des infections (cystite) ;
  • la constipation ;
  • prolapsus des organes génitaux ;
  • certains cancers du système reproducteur, dont le cancer de la muqueuse de l’utérus ou de l’endomètre, des trompes utérines, de l’ovaire et du vagin.

Une fois la ménopause atteinte, le taux d’œstrogènes chute, fragilisant ainsi plusieurs tissus, notamment les os, les muscles, dont ceux qui composent la vessie et les tissus qui enveloppent le vagin et l’urètre. Il en résulte un risque accru de blessures et d’infections vésicales.
En outre, une telle fragilité entraîne le développement d’un prolapsus génital, susceptible de provoquer des troubles à mesure que la femme avance en âge. Dans ces cas, lorsque les tissus pelviens ne sont plus résistants ou en bon état, ils sont incapables de maintenir l’utérus, le vagin ou tout autre organe au niveau de pelvis. De ce fait, il est possible qu’un ou plusieurs organes se détachent.
Chez les femmes ménopausées, la muqueuse vaginale devient plus fine et plus sèche à partir de la ménopause. Cette affection qui est connue sous le nom de vaginite atrophique est susceptible de provoquer des douleurs lors des rapports sexuels et les femmes concernées pourront désigner ou éprouver ces douleurs comme étant des douleurs pelviennes.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Le contrôle et le diagnostic sont similaires à celui des femmes moins âgées, sauf que les médecins se focalisent surtout sur les symptômes relatifs aux troubles de l’appareil urinaire ou digestif. Les femmes ménopausées devraient voir un médecin rapidement dans les cas suivants :

  • Une perte de poids ou une perte d’appétit subite ;
  • indigestion soudaine ;
  • changement inattendu dans les selles.

Le médecin effectuera ensuite un bilan afin de s’assurer que ce n’est pas un cancer de l’ovaire ou de l’endomètre qui en est à l’origine. Pour dépister une éventuelle vaginite atrophique due à l’âge, les médecins vont interroger la femme concernée pour voir si elle a une vie sexuelle active.

Si cela se confirme, les médecins pourront leur demander de suspendre leurs rapports sexuels en attendant que les symptômes ne soient plus d’actualité ou de leur donner une crème composée d’œstrogènes.
Vous savez maintenant ce qui provoque les douleurs pelviennes chez une femme ménopausée. Dès qu’une femme rencontre une quelconque douleur, elle ne doit pas perdre de temps pour se faire diagnostiquer.

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